Τρίτη 23 Ιουλίου 2019

Les icônes dans la tradition orthodoxe


www.icones-grecques.com

La vénération des icônes est dans l'Eglise orthodoxe un aspect essentiel de l'expérience liturgique, c'est à dire de la contemplation du Royaume. La liturgie en effet  en sanctifiant  toutes les facultés de l'homme, amorce la transfiguration de ses sens, les rend capables d'entrevoir l'invisible à travers le visible, le Royaume à travers le Mystère.
L'icône, souligne Ouspensky, sanctifie la vue, et ainsi elle transforme la vue en vision: car Dieu ne s'est pas seulement fait entendre, il s'est fait voir, la gloire de la Trinité s'est révélée à travers la chair du Fils de l'Homme. 

 
L'Orthodoxie affirme donc le caractère christologique de l'image. Elle montre d'abord que l'image par excellence est le Christ lui-même. La Parole irreprésentable de l'Ancien Testament s'est fait chair représentable: "lorsque l'Invisible, écrit Saint Jean Damascène, s'étant revêtu de la chair, apparut visible". Le Christ n'est pas seulement le Verbe de Dieu mais son image. L'incarnation fonde l'icône et l'icône prouve l'incarnation.
Pour l'Eglise orthodoxe, la première et fondamentale icône est donc le visage du Christ. Si l'interdiction de l'Ancien Testament a été levée par et pour le Christ, elle l'a été aussi pour sa Mère et pour ses amis, pour les membres de son Corps, pour tous ceux qui dans le Saint-Esprit, participent à sa chair déifiée.
Depuis les origines, la représentation de la Mère de Dieu a eu une place privilégiée dans l'art chrétien. On peut même dire qu'aucun sujet n'a été plus souvent interprété que Marie et son Enfant. Aussi les chefs-d'oeuvre développant ce thème sont-ils innombrables tant en Orient qu'en Occident. L'iconographie des fêtes de la Mère de Dieu s'appuie  sur nombre de   textes de la liturgie byzantine, eux-même découlant non seulement des Ecritures mais aussi des Apocryphes.


l'Annonciation de Notre Très Sainte Souveraine et toujours Vierge Marie

Après notre chute, Dieu, prenant patience dans Sa miséricorde infinie, avait peu à peu préparé l'humanité, de génération en génération, par des événements heureux et malheureux, à la réalisation du Grand Mystère qu'Il tenait caché avant tous les siècles dans son Conseil trinitaire : l'Incarnation du Verbe. Alors qu'Il savait, bien à l'avance, qu'elle allait être la faute de l'homme et ses tragiques conséquences, c'est en ayant en vue le terme de ce mystère qu'Il avait pourtant créé la nature humaine, afin de s'y préparer une Mère qui, par la beauté de son âme immaculée, relevée de l'ornement de toutes les vertus, attira sur elle les regards du Tout-Puissant et devint la chambre nuptiale du Verbe, le réceptacle de Celui qui contient tout, le Palais du Roi du Ciel et le terme du dessein divin.
Six mois après la conception miraculeuse de celui qui devait être en toutes choses le Précurseur du Sauveur (Luc 1:17), Gabriel, l'Ange de la miséricorde (cf. 8 novembre), fut envoyé par le Seigneur à Nazareth en Galilée, auprès de la Vierge Marie qui, au sortir du Temple, avait été fiancée au juste et chaste Joseph, pour qu'il soit le gardien de sa virginité. Surgissant soudain dans la maison sous une apparence humaine, un bâton à la main, l'Ange salua celle qui devait devenir la consolation des larmes d'Eve en disant : « Réjouis-Toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec Toi! » (Luc 1:8). Devant cette étrange apparition la Vierge laissa tomber son fuseau et, toute troublée par ces paroles de l'incorporel, elle se demandait si cette annonce de joie n'était pas, comme pour Eve, une nouvelle tromperie de celui qui sait se transformer en ange de lumière (cf. II Cor. 11, 14). Mais l'Ange La rassura et Lui dit :
« Sois sans crainte, Marie, car Tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Ne T'étonne pas de mon étrange aspect et de ces paroles de joie, alors que, trompée jadis par le serpent, ta nature a été condamnée à la douleur et aux gémissements, car moi, c'est la vraie joie que je suis venu T'annoncer et la délivrance de la malédiction de la première mère (cf. Genèse 3:16). Voici que Tu concevras et enfanteras un fils, en accomplissement de la prédiction du Prophète Isaïe qui disait : "Voici que la vierge concevra et enfantera un fils!" Et Tu l'appelleras du nom de Jésus, ce qui signifie Sauveur. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. »


A ces paroles inouïes, la Vierge s'exclama : « Comment cela serait-il possible, puisque je ne connais point d'homme? » Elle ne mettait pas en doute la parole divine par manque de foi, comme Zacharie qui avait été pour cela puni de mutisme (Luc 1:20), mais elle se demandait comment ce mystère pourrait bien se réaliser en elle, sans l'union nuptiale, devenue la loi de la reproduction du genre humain soumis à la corruption. Comprenant ses doutes, l'Ange ne la blâma pas, mais il lui expliqua le mode nouveau de cette naissance : « L'Esprit Saint viendra sur Toi, qui a été comblée de grâce en préparation de Sa venue, et la puissance du Très-Haut Te couvrira de Son ombre. » Puis, rappelant qu'Elisabeth, celle qu'on appelait "la stérile", venait de concevoir un fils dans sa vieillesse, il lui montra ainsi que là où Dieu le veut l'ordre de la nature est vaincu, et il lui confirma que par Sa venue en elle le Saint-Esprit allait accomplir un miracle plus grand encore que la création du monde et, qu'abaissant les cieux, le Roi de l'univers, Celui qui contient tout, allait s'anéantir lui-même (Philippiens 2:7) par une ineffable condescendance, afin de demeurer en son sein, de s'y mêler en une union sans confusion à la nature humaine, et de se revêtir de sa chair, teinte en son sang virginal, comme une pourpre royale.
Inclinant alors humblement son regard à terre et adhérant de toute sa volonté au dessein divin, la Vierge répondit : « Je suis la servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon Ta parole! »
Par ces paroles elle acceptait, et avec elle la nature humaine tout entière, la venue en elle de la puissance divine transmise par les paroles de l'Ange. Et c'est à cet instant même que s'accomplit la conception du Sauveur. Le Fils de Dieu devient Fils de ]'Homme, une seule Personne en deux natures. Dieu se revêt de l'humanité et la Vierge devient en toute vérité Mère de Dieu (Théotokos), afin que, par cet échange des propriétés naturelles, les hommes, délivrés de l'enfer, puissent devenir fils de Dieu par la Grâce.
L'accomplissement de ce Mystère de l'Incarnation, caché même à la connaissance des Anges, ne fut donc pas seulement l'oeuvre du Père, dans Sa complaisance, du Fils qui descendit des cieux, et de l'Esprit qui recouvrit la Vierge de Son ombre, mais le Seigneur attendait que celle qu'il avait choisie entre toutes les femmes y prenne aussi une part active par son acquiescement libre et volontaire, de sorte que la Rédemption du genre humain fût l'oeuvre commune de la volonté de Dieu et de la foi de l'homme. Ce fut donc par une libre coopération (synergie) de l'humanité au dessein divin que s'est accompli ce Grand Mystère préparé depuis l'origine du monde, que Dieu devient homme pour que l'homme devienne dieu , et que la Vierge, Epouse inépousée, est devenue pour notre nature renouvelée la source et la cause de tous les biens.

La Pentecôte

Voici, l’icône de la Pentecôte du monastère de Stavronikita, au Mont Athos, en Grèce. Cette icône, qui date du XVIIe s., nous concerne particulièrement aujourd’hui, et peut être lue avec la même actualité qu’à l’époque où elle a été peinte:

 
Nous voyons une assemblée d’hommes, assis en demi-cercle sur un banc à haut dossier. C’est une scène d’intérieur comme le signifient les maisons en arrière plan et le rideau rouge.
Les protagonistes de cette scène sont au nombre de douze, ils tiennent à la main, qui un rouleau de parchemin, qui un livre. Leur attitude est calme, leur posture hiératique, l’atmosphère semble cordiale.
On remarque aussi un espace laissé entre deux personnages attirant le regard sur la place centrale laissée vide.
Au-dessus de la maison, le ciel, d’où sortent des rayons qui se terminent par des flammes - des « langues » de feu - qui descendent et se posent sur chaque personnage.
Au bas de l’image, une cavité sombre, d’où se détache un personnage couronné, à barbe blanche, il porte à bout de bras un linge où sont déposés douze rouleaux.
La composition est symétrique, 6 hommes, 6 langues de feu de chaque côté.
La scène est lumineuse : le ciel est représenté par un fond d’or, il y a le soleil, des rais de lumière sur les bancs, des rehauts de lumière sur les vêtements.
Les douze personnages, vous l’avez compris, sont les Apôtres, du grec apostoloi, ceux qui sont envoyés en mission.
En haut Pierre et Paul, puis les quatre évangélistes tenant le Livre Saint , Matthieu et Luc (à gauche de l’image), Jean et Marc (à droite), puis Simon, Barthélémy et Philippe (ou Jude) (à gauche), André, Jacques et Thomas (à droite)
Pourquoi Saint Paul est-il représenté sur cette icône, alors qu’il n’était pas présent historiquement ce jour-là, et qu’il n’était même pas encore converti ?
C’est que l’icône ne représente pas seulement les événements décrits par les textes, elle dévoile aussi leur signification. Le sens de cette présence paraît clair : pourrait-on imaginer l'Église sans Saint Paul, un de ses colonnes ?

Une scène d'enseignement

 

Pourquoi cette place vide au milieu des apôtres ?
Cette place est celle du Christ. La place laissée vide au centre, signifie que le Christ est présent, même s’il n’est pas visible.
La place du Christ est au centre, il est le chef de lAssemblée, il est la tête de l’Eglise et c’est son Enseignement qu’avec le don de l’Esprit, l’Eglise a mission de répandre.
L’Esprit Saint leur enseignera même ce qu’ils ne pouvaient porter lorsque le Christ était là :
« Le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Jean 14, 26)
Le Christ dit encore : « J’ai encore bien des choses à vous dire, mais vous ne pouvez les porter maintenant ; lorsque viendra l’Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière .» (Jean 16, 12-13)
L’Esprit Saint qui est donné, pour toujours, va permettre aux apôtres d’accomplir la mission qui leur a été confiée, confiée à eux qui n’étaient ni érudits ni philosophes, mais des hommes simples, des pécheurs. 

 L'icône de la Nativité (Noël) avec une icône de la Nativité de Patmos, en grand format
L'icône de la Nativité s'inspire, pour sa typologie, du récit de Saint Luc et du Kontakion de la Nativité, de Saint Romain le Mélode (VI s.). Voici ce que nous dit l'Evangéliste:
« Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva. Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’abri destiné aux voyageurs. » (Luc, 2, 6-7)
Au centre de l’icône, nous trouvons la représentation de la crèche, dans la grotte, et de la Mère de Dieu: « en ce jour la Vierge met au monde le Suressentiel et la terre abrite en une grotte l’Inaccessible » (in Kontakion de la Nativité).
L’âne et le boeuf ne sont pas décrits dans les Évangiles, c’est dans l’Ancien Testament, dans les prophéties d’Habacuc (Hab, III, 2) et d’Isaïe (Is, I, 3), qu’ils apparaissent (Hab, III, 2) et (Is, I, 3)
Autour de cette scène principale s’organisent d’autres scènes, que l’on lira de gauche à droite, dans un mouvement circulaire qui se déroule autour de la scène centrale.
En haut à gauche, nous voyons les rois mages, habillés comme des Persans, c’est à dire comme ceux qui vénèrent les astres. Les rois mages sont en chemin, guidés par l’Étoile, et viennent vénérer le roi de l’Univers : « et les mages avec l’Étoile cheminent » (in Kontakion).
A droite, nous trouvons les bergers: « Dans cette même région, il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les entoura de lumière. Ils eurent alors très peur. Mais l’ange leur dit: N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple: cette nuit dans la ville de David, est né, pour vous, un Sauveur; c’est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous le fera reconnaître: vous trouverez un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (in Luc, 2, 8-11)
La scène du bain, en bas à droite n’a pas d’origine littéraire. Le bain montre la nature humaine du Christ.
Un vieil homme se trouve en bas à gauche. On interprète cette scène comme étant le doute de Joseph, mais à l’origine, ce personnage était un des bergers, il écoutait la bonne nouvelle apportée par les anges. Peu à peu ce personnage s’est déplacé pour occuper la place qu’on lui connaît, car l’icône ne s’est pas faite en un jour, les premières représentations de la Nativité remontent au début du IVs.
L’icône de la Nativité se compose donc de cinq scènes juxtaposées: les rois mages, les anges et les bergers, le lavement, Joseph, la Mère de Dieu et l’enfant. 

Κυριακή 21 Ιουλίου 2019

The Struggle Against The Normal Life


Within the Christianity of our time, the great spiritual conflict, unknown to almost all, is between a naturalistic/secular world of modernity and the sacramental world of classical Christianity. The first presumes that a literal take on the world is the most accurate. It tends to assume a closed system of cause and effect, ultimately explainable through science and manageable through technology. Modern Christians, quite innocently, accept this account of the world with the proviso that there is also a God who, on occasion, intervenes within this closed order. The naturalist unbeliever says, “Prove it.”
The sacramental world of classical Christianity speaks a wholly different language. It presumes that the world as we see it is an expression of a greater reality that is unseen. It presumes that everything is a continuing gift and a means of communion with the good God who created it. The meaning and purpose of things is found in that which is not seen, apart from which we can only reach false conclusions. The essential message of Christ, “The Kingdom of God is at hand,” is a proclamation of the primacy of this unseen world and its coming reign in the restoration of all things (apokatastasis, cf. Acts 3:21).
The assumptions of these two worldviews could hardly be more contradictory. The naturalistic/secular model has the advantage of sharing a worldview with contemporary culture. As such, it forms part of what most people would perceive as “common sense” and “normal.” Indeed, the larger portion of Christian believers within that model have no idea that any other Christian worldview exists.

The classical/sacramental worldview was the only Christian worldview for most of the centuries prior to the Reformation. Even then, that worldview was only displaced through revolution and state sponsorship. Nonetheless, the sacramental understanding continues within the life of the Orthodox Church, as well as many segments of Catholicism. Its abiding presence in the Scriptures guarantees that at least a suspicion of “something else” will haunt some modern Christian minds.
An assumption of the secular/naturalist worldview is that information itself is “objective” in character: it is equally accessible to everyone. The classical worldview assumes something quite different. “Blessed are the pure in heart,” Christ says, “for they shall see God.” The Kingdom of God is not an inert object that yields itself to public examination. The knowledge of God and of all spiritual things requires a different mode of seeing and understanding. St. Paul says it this way:
But the natural man does not receive the things of the Spirit of God, for they are foolishness to him; nor can he know them, because they are spiritually discerned. (1Co 2:14)
This understanding disturbs the sensibilities of many contemporary Christians. Some go so far as to suggest that it is “gnostic” (by this they mean that the very notion of spiritual knowledge that is less than democratic is suspect). Sola Scriptura is a modern concept that posits the Scriptures as subject to objective interpretation. The Scriptures thus belong to the world of public, democratic  debate, whose meaning belongs within the marketplace of opinion. The Scriptures are “my Bible.”
The classical model is, in fact, the teaching found in the Scriptures. It utterly rejects the notion of spiritual knowledge belonging to the same category as the naturalistic/secular world. It clearly understands that the truth of things is perceived only through the heart (nous) and that an inward change is required. It is impossible to encounter the truth and remain unchanged.
The classical model, particularly as found within Orthodoxy, demands repentance and asceticism as a normative part of the spiritual life. These actions do not earn a reward, but are an inherent part of the cleansing of the heart and the possibility of perceiving the truth.
The rationalization (secular/rationalist) of the gospel has also given rise to modern “evangelism.” If no particular change is required in a human being in order to perceive the truth of the gospel, then rational argument and demonstration becomes the order of the day. Indeed, modern evangelism is largely indistinguishable from modern marketing. They were born from the same American social movements.

The classical model tends to be slower in its communication, for what is being transmitted is the fullness of the tradition and the transformation of each human life. Evangelism, in this context, has little to no relationship with marketing. The primary form for the transmission of the gospel is the community of the Church. The Christian faith, in its fullness, is properly only seen in an embodied community of believers living in sacramental union with God through Christ by the Holy Spirit. In the early Church, the catechumenate generally lasted for as much as three years. The formation that took place was seen as an essential preparation for the Christian life. “Making a decision” was almost beside the point.
The struggle between classical/sacramental Christianity and modernity (including its various Christianities) is not a battle over information. The heart of the struggle is for sacramental Christianity to simply remain faithful to what it is. That struggle is significant, simply for the fact that it takes place within a dominant culture that is largely its antithesis.
A complicating factor in this struggle is the fact that the dominant culture (naturalistic/secular) has taken up traditional Christian vocabulary and changed its meaning. This creates a situation in which classical Christianity is in constant need of defining and understanding its own language in contradistinction to the prevailing cultural mind. The most simple terms, “faith, belief, Baptism, Communion, icon, forgiveness, sin, repentance,” are among those things that have to be consistently re-defined. Every conversation outside a certain circle requires this effort, and, even within that circle, things are not always easy.
Such an effort might seem exhausting. The only position of relaxation within the culture is the effortless agreement with what the prevailing permutations tell us on any given day. Human instinct tends towards the effortless life – and the secular mentality constantly reassures us that only the effortless life is normal. Indeed, “normal, ordinary, common,” and such terms, are all words invented by modernity as a self-description. Such concepts are utterly absent from the world of Scripture. Oddly, no one lived a “normal” life until relatively recently.
That which is “normal” is nothing of the sort. It is the purblind self-assurance that all is well when nothing is well.
God have mercy on us.

You can see also

Theosis (Deification)
Orthodox Way
The ancient Christian Church - About Orthodox Church in the West World

Τετάρτη 17 Ιουλίου 2019

St. Marina Church (Thission) in Athens



AthensAttica.gr
Photo (& more) here
 
Constructed between 1924 and 1927 on Observatory Hill in Thission, the church of Agia Marina was based on plans by Achilles Georgiadis and its frescoes were painted by hagiographers Grekos and Soutsos. Interestingly, incorporated into the present-day structure is a natural 13th-century cave church, operating as a baptistery.
Portions of frescos from the older, post-Byzantine church are displayed in the contemporary church, along with a few icons dating from the 13th to 18th centuries. The altar of the ancient church has also been preserved. An icon of Saint Marina was supposedly discovered at the site where the church was built and, according to archaeologist Travlos, the church formerly housed a water reservoir.

Churches & Monasteries in Athens

St Marina the Great Martyr & Wonderworker (July 17): the girl against the Ancient Dragon!

Please, see the post:
 
Three girls of July: The Great Martyrs Saints Kyriaki (Feast Day: July 7), Marina (July 17) & Paraskevi (July 26) 
 
 

Πέμπτη 4 Ιουλίου 2019

St. Athanasios the Athonite, and Megiste Lavra, Mount Athos (July 5)

 

Click:
St. Athanasios the Athonite, and Megiste Lavra, Mount Athos (July 5) 
 

Photo from the Univercity "Saint Athanasios Athonite" in Kinshasa, Democratic Republic of Congo. Please, see the post The Orthodox Church in Congo & Gabon & the Orthodox University "St. Athanasius Athonite"
 
Όμορφη βιογραφία του αγίου στα ελληνικά εδώ. Άλλοι άγιοι στις 5 Ιουλίου εδώ.
Η φωτο από το ορθόδοξο πανεπιστήμιο "Άγιος Αθανάσιος ο Αθωνίτης", στη Λαϊκή Δημοκρατία του Κονγκό (εδώ). 


 

Τετάρτη 3 Ιουλίου 2019

An Orthodox Christian eBook from Greece about Love...


The phrase, "I love you" 
 
Saint Porphyrios of Kafsokalivia, Holy Mount Athos, Greece (+1991)
 

The phrase, "I love you", is a humble thing to say. It is not simply said though. It is gained silently with the personality that you fashion. You fashion it, and the other may be mad at you. You are working and look as to ultimately hide it. But the other senses it and is attracted by it. If you love and you don't seek the love of others, all will come close to you. It is a mystery. Mystically you will love and they will understand it, and even while far away, they will send you their good feelings. Do you understand this? ... It is natural what I am telling you: to love selflessly!

Saints Quotes on Love

Love is patient, love is kind. It does not envy, it does not boast, it is not proud.
—St Apostle Paul, 1 Corinthians 13:4

The proof of love is in the works. Where love exists, it works great things. But when it ceases to act, it ceases to exist.
—St. Gregory the Great

He alone loves the Creator perfectly who manifests a pure love for his neighbor.
—St. Bede the Venerable

If you have love for the whole world, the whole world is beautiful.
—Mother Gavriella the Missionary, the "Ascetic of Love" (+1992)

This is my last will and testament: raise your prayers for everyone; your prayers will move the mountains. Love each other.
—St. Gabriel the New Confessor of Georgia (+1995)

My worst hell is to realize that I have saddened a beloved person.
—Blessed Elder Epiphanios Theodoropoulos (+1989)

What is the mark of love for your neighbor? Not to seek what is for your own benefit, but what is for the benefit of the one loved, both in body and in soul.
—St. Basil the Great

I no longer fear God, but I love Him. For love casts out fear.
—St Anthony the Great

In this time of fasting and prayer, brethren, let us with all our hearts forgive anything real or imaginary we have against anyone. May we all devote ourselves to love, and let us consider one another as an incentive to love and good works, speaking in defense of one another, having good thoughts and dispositions within us before God and men. In this way our fasting will be laudable and blameless, and our requests to God while we fast will be readily received.
—St. Gregory Palamas, excerpt from Homily Seven: "On Fasting"

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Τρίτη 2 Ιουλίου 2019

Giannis Antetokounmpo, NBA MVP from Nigeria & Greece, is an Orthodox Christian


"Giannis Antetokounmpo, picked by NBA team Milwaukee Bucks, received by PM Samaras" (2013)
 
Prime Minister of Greece Antonis Samaras, Giannis Antetokounmpo and his family with the holy icon of Theotokos "Axion esti". Photo from here.

Prime Minister [of Greece] Antonis Samaras received international basketball player Giannis Antetokounmpo and his family at Maximos Mansion, government headquarters, on Tuesday in the presence of Culture Minister Panos Panagiotopoulos and Minister of Sports Yiannis Andrianos. Addressing the young basketball player, selected a few days ago by the Milwaukee Bucks with the No. 15 pick in the 2013 NBA Draft, the prime minister thanked him for honoring Greece and underlined that he has become a role model for many, noting that all Greeks have witnessed how much he struggled since he was a child to help his siblings. 
The prime minister wished him success saying characteristically, “I wish you to make America go crazy over your slam dunks”. 
He thanked him for a cap the young basketball player gave him as a present and told him that the Greek people will be watching his career abroad. He thanked him for holding the Greek flag with his brother when the draft results were announced and presented him with the “Axion Esti” icon [our note: About the Icon and Hymn of Theotokos "Axion Estin" ].
Speaking to reporters afterward, Antetokounmpo said that the prime minister was “friendly” and a “basketball fan”. 
“He knew about basketball. He is a very cool guy,” he said, adding that after the prime minister thanked him in a very emotional moment, he wanted to know about the school he attended and where he grew up before wishing him health and a bright future. 
“He will come to America to watch me play,” Antetokounmpo said, and referring to his future in basketball he said that he has set many goals. He displayed the icon the prime minister had given him as a gift and said that his present to him was a cap with his signature. He also said that he had spoken with the prime minister's son, who is “also a basketball fan”. 
 
Giannis and Thanasis Antetokounmpo become godfathers
 
Giannis and Thanasis Antetokounmpo become for the first time godfathers according to the Greek-Orthodox tradition [our note: no "Greek-Orthodox" but simply Orthodox].

By Eurohoops team/ info@eurohoops.net

The two elder Antetokounmpo brothers, Giannis and Thanasis, become godfathers of the young Nikolaos, the son of their close friend and Giannis’ agent Giorgos Panou.
According to the Greek-Orthodox religion, godfather is the person who sponsors a child’s baptism and ”receives in his arms” the newly baptized infant. After the ceremony, the child becomes the godchild. 
It’s an experience that many Greeks have and the two brothers got it today for the first time.